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Un extrait du livre « Au nom de tous les miens » de Martin Gray, qui a eu la douleur de perdre par deux fois tous les siens.
Un véritable hymne à la vie et à l’amour qui parle du lien indéfectible que crée l’amour entre les morts et les vivants.
« Je n’ai qu’une certitude :
Ceux que j’ai aimés, ma famille, mes camarades, mes enfants, demeurent vivants en moi.
Ils guident encore mes pas.
Leur être fidèle, ce n’est pas s’enfermer dans la douleur.
Il faut continuer de creuser le sillon : droit et profond.
Comme ils l’auraient fait eux-mêmes.
Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux.
Être fidèle à ceux qui sont morts,
C’est vivre comme ils auraient vécu, c’est les faire vivre en nous,
C’est transmettre leur visage, leur voix, leur message aux autres.
Ainsi la vie des disparus germe sans fin.
Je ne sais pas si je dois me dire croyant.
Je ne puis dire : je crois en Dieu.
Je ne puis dire non plus : je crois…
Ce que je sais seulement,
C’est que la mort ne détruit pas l’amour que l’on portait
A ceux qui ne sont plus…
Je le sais parce que tous les jours je vis avec les miens…
Ce que je sais aussi, c’est que la vie doit avoir un sens.
Ce que je sais encore, c’est que l’amour est la clé de l’existence.
Ce que je sais enfin, c’est que l’amour, le bien, la fidélité et l’espoir triomphent finalement toujours du mal, de la mort et de la barbarie.
Tout cela, je la sais, je le crois…
Dieu est-il au creux de ces certitudes ?
Je ne sais pas… Je cherche… »
Extrait du roman « Au nom de tous les miens »
Dans ce livre, l’écrivain américain raconte avoir perdu à deux reprises toute sa famille, d’abord dans les camps de d’extermination nazis, puis dans l’incendie de sa maison dans le sud de la France, qui emporta sa femme et ses quatre enfants.
C’est l’écriture de ce livre qui l’a sauvé du désespoir.
Ce livre fût traduit en 26 langues, s’est vendu à 30 millions d’exemplaires et a été porté à l’écran.
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