Le Point rose a eu l’immense joie d’accueillir Anne-Dauphine Julliand en conférence à Marseille pour la première fois afin de partager son immense pouvoir de consolation.
Anne-Dauphine a vécu le grand malheur de perdre trois enfants.
Son témoignage nous confronte à l’impensable.
Comment survivre à de telles épreuves ?
Comment se consoler ou être consolé de tels malheurs ?
L’auditorium de la BPMed était comble, ne permettant pas hélas d’accueillir la centaine de personnes non inscrites qui auraient aimé participer à la rencontre.
Car c’était bien une rencontre à prévenu Anne-Dauphine en préambule.
Pas une conférence.
Une rencontre.
A l’image de la consolation dont elle est venue nous parler et qui rapproche les cœurs de ceux qui souffrent et de ceux qui consolent.
Le ciel de l’auditorium était constellé d’étoiles.
Et à plusieurs reprises, les partages d’Anne-Dauphine se sont ponctués de applaudissements émus et reconnaissants.
« Je suis là. »
C’est la phrase la plus consolante que l’on peut dire à une personne qui souffre.
» Et ce soir vous avez été là ! » à remercie Anne-Dauphine.
Je n’ai nulle envie d’être admirée, je veux seulement être rejointe et consolée, écrit-elle dans son livre Consolation.
Et nous l’avons pourtant admirée, ce petit bout de femme si fragile et si fort.
Et au nom de toutes les personnes qui auraient aimé le faire à sa place, Nathalie l’a prise dans ses bras, pour la rejoindre et lui offrir un peu de la consolation qu’elle nous offre dans ses livres et ses partages, depuis tant d’années
Chère Anne Dauphine
J’ai lu tous vos livres et vu votre film qui m’ont bouleversée
Je suis croyante
J’ai eu trois fils et l’un d’eux s’est suicidé
Jésus a toujours été là
Je pensais souvent à vous et malgré votre immense perte je me disais, il lui reste ses deux fils
Or hier je rencontre une amie qui m’informe que Gaspard avait mis fin à ses jours
Ça m’a dévastée
Je voudrais pouvoir vous serrer dans mes bras très fort