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Le deuil confronte presque toujours à un sentiment de culpabilité. Quelles que soient les circonstances de la mort de leur enfant, ses parents éprouvent de la culpabilité. Ils se sentent coupables de n’avoir pu empêcher l’impensable, d’avoir donné une vie qui s’est interrompue si tôt, et plus encore de lui survivre. Ou parfois d’être juste qui ils sont… Un être incapable, insuffisant qui a failli et qui devrait payer ?
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La mort de l’enfant sonne alors comme la sentence ultime d’un jugement impitoyable sur leur valeur, leur droit au bonheur et même à exister.
La mort de l’enfant sonne alors comme la sentence ultime d’un jugement impitoyable sur leur valeur, leur droit au bonheur et même à exister.
Elle vient abîmer cruellement une estime de soi fragile et le parent peut se condamner pour toujours à souffrir pour payer son sentiment de «faute », par delà la souffrance immense de la perte de son enfant. Comment expliquer cette culpabilité qui n’a souvent rien de raisonnable ? Est-elle propre au processus de deuil ? Peut-elle l’entraver ? Comment la dépasser ?
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Éric Dudoit est docteur en psychologie clinique et psychopathologie, responsable de l’unité de psycho-oncologie du CHU La Timone à Marseille depuis 2002, il a créé en 2005 l’Unite de soins et de recherche sur l’esprit au sein du centre hospitalier. Auteur de plusieurs publications sur la spiritualité dans les soins (Au coeur du cancer, le spirituel, Ces EMI qui nous soignent) et en 2017, de La Porte à franchir (éditions Le Passe-Monde).