Pour leurs enfants, ils l’ont relevé le défi !
Celui de réaliser l’ascension de plusieurs sommets du Mont rose de plus de 4000m d’altitude.
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Le plus haut massif des Alpes après le Mont Blanc au nom si symbolique pour Le Point rose.
Nos parents et leurs guides se sont dépassés dans l’un des massifs des Alpes les plus haut en altitude, avec à leur actif un sommet de 4600 mètres et plusieurs autres sommets, avec un passage dans le plus haut refuge des Alpes, la Capanna Margherita à 4554m.
Une initiation à l’alpinisme et à la randonnée glaciaire inoubliable, dont nous allons vous partager très vite tous les détails en photos.
Bravo Bastien, Mathias, Franck, Lionel, Grégory, Cathy, Dominique, Henri-Jean. Clothilde, Perrine, Nathalie.
Merci à nos guides Olivier, François et Laurent.
Ci-dessous, les témoignages des parents…
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Pour Franck, le défi du Mont rose revêtait un sens évident : « Je fais ce défi car à la base j’ai repris le sport suite au décès de Tony pour justement gravir les plus hautes montagnes pour me rapprocher de mon fils et grâce à vous et au Point rose je peux réaliser ce magnifique défi de me rapprocher un peu plus de mon Tony. »
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Sarah et Gregory partagent ce que le Défi du Mont rose représentait pour eux :
“Un défi, mais quel défi ! Jamais nous ne sommes montés aussi haut, mais nos enfants, Constance et Célestin, nous portent aux sommets !
C’est une ascension symbolique aussi : à plus de 4000 mètres, l’oxygène diminue…et c’est justement ce qui a manqué à nos enfants, atteints d’une maladie rare touchant les poumons.
Alors nous réalisons le défi pour ouvrir grands nos poumons et respirer pour eux, en espérant se rapprocher d’eux et toucher le firmament”
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Lionel nous parle de son Défi du Mont rose au départ : « Ce défi représente parfaitement ce que le Point rose apporte aux familles selon moi “Avoir envie à nouveau “. Votre aide, votre soutien et vos mots m’ont réellement permis d’avoir envie à nouveau de faire des choses. J’ai eu envie de faire des choses à nouveau avant ce défi, lors de mes défis personnels (canal du Midi à vélo, Canigou, Marseille Cassis, …) mais j’ai pleinement pris conscience de l’importance de retrouver ce sentiment et de profondément vouloir faire quelque chose lorsque vous m’avez proposé de participer à cette aventure. »
De retour de cette belle aventure, et de ce sommet vertigineux qu’il ne pensait jamais atteindre en raison de son vertige, Lionel ajoutera :
« C’était une expérience exceptionnelle, merci de m’avoir permis de la vivre. Au sommet du Mont Zumstein, à près de 4600 mètres, je me suis senti en communion avec mon fils Julien. Comme â chaque fois que je fais quelque chose que je n’aurais jamais fait s’il était toujours présent physiquement. »
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De retour de son Défi du Mont rose, qu’il a partagé avec Catherine, la maman de Lukas, Dominique a partagé avec ses coéquipiers ces mots touchants :
« Pour l’instant je ne trouve pas encore les mots pour exprimer ce que je ressens. Alors je vous dis tout simplement merci à tous pour avoir partagé cette expérience unique. Ce fût extrêmement fort, dense.
Après le temps de l’action, lundi ce fût le temps des émotions. Parfois il faut que ça sorte. Cela fera bientôt 7 ans que Richard est parti, et les émotions sont toujours intactes, même sous la carapace. Nos enfants mettent sur le parcours qu’il nous reste à vivre des personnes formidables comme pour essayer de compenser leur absence.
Je vous embrasse fort les amis. La vie est belle. »
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Bastien, papa d’une petite princesse Apolline a participé au Défi du Point rose avec son meilleur ami Matthias, son binôme d’amitié qui le soutient depuis des mois.
Tous les deux ont vécu le Défi du Mont rose au plus près d’Apolline, comme l’annonçait Matthias au moment du départ : « Pour moi, ce défi du Mont rose est un cadeau d’Apolline et je vais savourer chaque instant en pensant à elle ! ».
Une expérience qui a dépassé leurs attentes, comme le partage Bastien : « Bientôt un an que nous réapprenons à vivre sans Apolline. C’est douloureux, épuisant mais on avance. Je sais maintenant que le chemin est long. Je sais aussi qu’Apolline est constamment avec moi. Elle m’aide, me rassure… Tu nous en as fait vivre des aventures et tu continues ! C’est assez incroyable…
Ce défi est avant tout de belles rencontres, des échanges instructifs pleins d’espoir. Je n’en retiens que du positif, et des paysages splendides…
Et également pensée particulière pour Heidi cette petite fille des Alpes. Apolline adorait suivre ses aventures dans les alpages avec ses compagnons Peter, Rico, Froufrou… Pouvoir être dans ces paysages magnifiques m’a donné l’impression d’être à ses côtés, hors du temps. Merci Le Point rose pour ce défi et merci Matthias de m’avoir accompagné ! »
Bastien et Matthias sont aussi engagés dans un autre défi sportif en hommage à Apolline et en soutien au Point rose : Le Grand Raid des Pyrénées 2023
Plus d’infos : https://www.alvarum.com/grp2023-apolline-lepointrose
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Perrine ne faisait pas partie au départ de notre team du Mont rose.
Sa présence aux côtés du guide Olivier s’est révélée un doux « hasard » qui a pris tout son sens, jusqu’à ne plus être un hasard du tout. Car Perrine a aussi perdu un enfant, une petite Mary dont elle a partagé l’amour au retour de notre défi du Mont rose.
Merci Perrine pour tes sourires et ta présence 
« Lettre à Mary,
Mon petit bébé d’amour, ma vie,
Tu es partie avant même d’avoir eu le temps de faire ta connaissance. Après des années rongées par la colère, je vois en ce départ précipité un geste d’une infinie bonté. C’est du moins ce que j’aime à croire. L’issue était fatale et tu m’as épargné bien des souffrances à nous quitter si tôt. Mais ces quelques heures à te serrer dans mes bras m’ont suffi à mesurer ta grandeur d’âme, ton intelligence et ta force.
Tu m’as enseigné la plus belle des leçons : le courage.
« She’s always be with you ».
Elizabeth, la sagefemme qui nous a accompagné, a écrit ces quelques mots sur le revers de l’unique photo qu’il me reste de ta gueule d’ange, dissimulée derrière toutes ces sondes nasales et invasives. Ces mots résonnent à chacun de mes choix, à chacun de mes gestes, à chacun de mes pas.
Gravir des sommets présente des vertus cathartiques. Marcher a un pouvoir de guérison. La montagne répare les cœurs, les esprits et les vivants. C’est un outil thérapeutique.
Il n’existe aucune manière socialement acceptable de faire son deuil. Il m’aura fallu d’ailleurs longtemps avant de parler de ta mort. Peut-être avais-je peur de magnifier ta vie.
Ta maman qui t’aime ».
