Afin de venir en aide aux parents confrontés au deuil périnatal, Baya Hadjour et Jérôme Gaugirand souhaitent créer un relais du Point Rose, dans le Gard pour écouter et accompagner les parents démunis.
Un soutien pour rompre le silence et combattre les tabous qui règnent toujours autour de ce deuil.
« Parce qu’en chaque malheur se cache un petit bonheur ». Celui de l’entraide et du partage qui donne tant d’espoir. Merci Baya et Jérôme pour votre engagement #Gabrielforever 🌟💗
Contact : lulu2044@orange.fr
Votre idée est super ! Même si au départ c’est parce que vous avez perdu un être très cher… J’ai moi-même perdu mon fils ETHAN il y a eu 20 ans en novembre, à 8 mois et demi de grossesse. Infarctus du placenta ; 1 femme sur 500 et personne n’en parle…. Et à l’époque, la seule qui est venue me parler et me réconforter un peu c’était ma gynécologue obstétricienne. Mon mari et moi n’avons eu absolument AUCUN soutien ni quelque aide que ce soit (en dehors de la famille bien sur) et ce fut une catastrophe. Au bout de 10 jours d’hospitalisation (parce que je restée entre la vie et la mort tout ce temps là), mon mari et moi sommes sortis de l’hopital juste derrière de nouveaux parents qui eux rentraient chez eux avec leur nourrisson. Atroce pour nous de voir cela. Mais j’avais déjà deux enfants de 8 et 10 ans dont il fallait s’occuper.Parce que oui les frères et soeurs sont durement impactés aussi.Et mon mari à fini par faire une tentative de suicide au bout de 2 mois. Période hyper difficile. Pas de revenus, 2 enfants à charge et 1 mari en hopital psy ! Je ne comprends pas que l’on ne nous ai même pas proposé une assistante sociale ou quelqu’un avec qui en parler quoi. Tout ça à failli faire exploser notre couple, parce qu’on arrivaient même pas à en parler entre nous avec mon mari. Trop douloureux. Nous avons mis des années à nous reconstruire, à faire notre deuil, (nous sommes ensemble depuis 33 ans). J’espère que votre initiative permettra à d’autres parents de ne pas connaitre la même détresse émotionnelle. 20 ans après les choses changent et c’est bien. Merci à vous de transcender votre douleur afin que d’autres puisse bénéficier d’accompagnements nécessaires après un choc aussi violent. La douleur finit par disparaitre un jour mais pas la tristesse de cette absence et on oublie jamais et il y a un avant et un après. Notre vie n’est plus jamais la même. Si je peux finir par une note positive, sachez que exactement 1 an et 9 mois après le décès d’Ethan, j’ai mis au monde un petit garçon, ELIJAH (atteint d’une maladie chromosomique super rare mais on s’en fou il est en vie et il va bien). Il à aujourd’hui 18 ans, est en licence de japonais, et en plus est un surdoué ! Il fait le bonheur de tous, mais un enfant n’en remplace jamais un autre. Il ne faut pas transposer. La vie est cruelle mais aussi réserve des surprises auxquelles on ne s’attendait pas. Merci pour votre initiative, bon courage, et je vous souhaite le meilleur pour l’avenir. Cordialement.