Un très bel écho au film « Et je choisis de vivre » avec le témoignage de Lugdivine, la maman de Théo, à l’initiative avec Cédric de la Vague rose sur Trets, lors des échanges 💞
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« À 19h, au casino cinéma était diffusé en avant-première, le film « Et j’ai choisi de vivre ». Un film documentaire d’une justesse rare qui retrace le parcours initiatique d’Amande une jeune maman démunie face au décès de son petit Gaspard. Un film sur le deuil à la fois sensible, émouvant, drôle et surtout rempli d’espoir sur fond de magnifiques paysages de la Drôme en automne. « La saison où tout meurt, mais en même temps la saison où les couleurs sont les plus vivifiantes ».
Une projection qui contribuera lors des échanges qui s’en sont suivi à lever le tabou sur un sujet délicat. Christophe Fauré psychiatre apparaissant dans le film y livre le message suivant « la mort est la chose la plus commune et la plus partagée mais c’est aussi celle pour laquelle on est le moins aidés ».
Lugdivine lancera émue « on a besoin que vous soyez présents auprès de nous, s’il vous plaît ne nous voyez pas comme des extra-terrestres« , consciente toutefois qu’il n’est pas facile de s’exposer à l’autre et réciproquement.
S’ouvrir à ces parents touchés par la perte d’un enfant, une écoute bienveillante sont vécus par ces parents comme de véritables cadeaux, une invitation à retrouver une place dans une société qui parfois les abandonne.
Le deuil se termine-t-il un jour ? Y a t-il une fin à la souffrance chez ceux qui restent, est-ce que tous les processus de deuil se vivent de la même façon ? Comment être présent ? Comment les rites d’accompagnements du défunt visant à leur rendre hommage sont-ils vécus par les proches ? autant de sujets qui interpellent et qui sont appelés à être débattus…
Mais surtout montrer à quel point un tel drame peut décupler l’envie de vivre et ne pas se laisser enfermer dans la tristesse et l’isolement. « Ne pas vivre c’est les tuer deux fois ». I.Lo »
Amande, qui a tout juste 30 ans, vient de perdre son fils, Gaspar. Sa souffrance et son désespoir sont incommensurables . « Quand on perd son père ou sa mère, on est orpheline, quand on perd son conjoint on est veuve, mais quand on perd son enfant, il n’y a plus de mots. »Après une telle épreuve les questions affluent : "Comment traverser cette souffrance ? Vais-je retrouver goût à la vie ? Quel est cet élan de vie plus fort que la mort ?"Avec ses amis, elle décide alors d’entamer un véritable voyage initiatique dans les paysages spectaculaires de la Drôme, juste derrière chez elle. Son ami réalisateur, Nans, l’accompagne et lui prépare des rencontres avec des hommes, des femmes, qui ont aussi vécu le deuil mais qui sont aujourd'hui de vrais porteurs d’espoir. Sur la route, ils partageront leurs expériences, leur drame et surtout les ressources qu’ils ont découvert pour retrouver goût à la vie. C’est une aventure qui se partage, qui se crée en chemin.SORTIE NATIONALE LE 5 JUIN
Publiée par Et je choisis de vivre sur Mercredi 29 mai 2019