Nous avons relevé ce défi lancé il y a un an par Le Point rose, d’initier un mouvement encourageant les familles à illuminer la tombe de leurs défunts d’une bougie d’extérieur, pour vivre la Toussaint et le jour des défunts autrement.
Cette initiative est partie de nos enfants, parce qu’ils ne seront jamais des défunts comme les autres et parce qu’ils habitent tellement la vie et le cœur de leur famille. Sur ces photos certains ne verront que des tombes et des cimetières, mais beaucoup verront aussi la lumière dans l’obscurité et l’amour plus fort que la mort. Ces lumières auront été « comme des lucioles dans la nuit », pour reprendre les mots de l’une de nos mamans Carole.
Et ces lucioles ont brillé à Cabriès, Calas, Bouc-Bel-Air, Aix, Marseille, Le Rove, Gardanne, Olmeto, Nice, Toulouse, Amiens, Canaples, Paris, Chalon, L’Ile sur Sorgue, Trets, Puyricard, Eguilles, Rognes, Carry, Clermont, Lille, Vermelles, Bordeaux, Saint Loubes, Saint Quentin, Nantes, La Brillanne, Lyon, Oyonnax, Toulon, Six Fours, Avignon, Istres, Pourrières, Miramas, Tallard, Annecy…. et bien d’autres villes et d’autres cœurs.
Plus de 5000 bougies ont été distribuées par Le Point rose, un chiffre qui fait écho aux plus de 5000 enfants de moins de 18 ans qui décèdent chaque année dans notre pays, et à leur lumière qui ne cesse d’illuminer nos vies et nos cœurs.
https://www.facebook.com/LePointrose/videos/433040820924628/?t=117
Merci à tous nos parents et amis, merci à notre commune Cabriès-Calas d’avoir aidé à lancer cette initiative il y a un an. Merci à La Provence, à France Bleu Provence, à France 3 d’avoir relayé notre action. Merci à la MAIF, au groupe VYV et à la Maison des Obsèques pour leur aide financière et d’avoir permis la diffusion de ces bougies lors de l’événement La Mort si on en parlait. Ce défi on l’a relevé tous ensemble 💞🌟
Ajouter de la vie à la mort en déposant symboliquement une bougie sur la tombe de nos défunts, pour rappeler leur place dans notre vie et l’amour qu’on leur garde. C’était l’enjeu de cette belle initiative, inspirée par les enfants partis trop tôt et portée par leurs familles.
Les bougies d’extérieur étaient proposées contre libre contribution aux entrées des cimetières des enfants du Point rose le vendredi 1er et samedi 2 novembre. elles étaient également disponibles sur le stand du Point rose de l’événement « La Mort si on en parlait », le 1er novembre au Parc Chanot, en partenariat avec la MAIF, le groupe VIV et la Maison des obsèques.💗🔥🌟✨
Unies par l’amour de leurs enfants, les familles du Point rose sont allées ensemble la nuit de la Toussaint, illuminer leur cimetière, pour ajouter de la vie à leur mort.
Une douce manière de mettre en lumière la place de nos défunts et de ces enfants dans nos cœurs et dans nos vies. Une belle manière aussi de débuter le jour des défunts, célébré le 2 novembre.
Les bougies d’extérieur étaient proposées gratuitement à l’entrée des cimetières de nos enfants et chez les fleuristes qui soutenaient l’opération, et les familles du Point rose ont continué ensemble ces illuminations pour que brillent les cimetières de tous leurs enfants. ✨💖
https://fr.aleteia.org/…/quand-un-cimetiere-sillumine-la-b…/
Comme écrit dans le texte d’introduction, l’Amérique latine vit cette journée des morts comme une fête. Les enfants dansent, rient, les adultes plaisantent, parfois l’alcool est autorisé. Cette fête est inspirées par la culture inca, je l’ai vécue en particulier en Equateur et c’était émouvant. Mais cela n’a de sens que dans un monde particulier, que l’on peut appeler “enchanté” qui ne veut pas forcément dire religieux au sens traditionnel du sens. Cela veut simplement dire qu’on CROIT qu’il y a une vie après la mort. Croire c’est toujours un pari, puisque la preuve n’est pas apportée, ou pas encore. CROIRE c’est une force. Les grands inventeurs ont commencé par d’abord CROIRE se fondant sur quelques éléments tangibles et l’intuition. Ptolémée défendait la conception géocentrique de l’univers. Ses successeurs Brahé et Copernic ont constaté que la rétrogradation des planètes (l’inversion temporaire de la direction d’une planète vis-à-vis des étoiles fixes) constituait une anomalie importante dans le cadre de cette conception et ils ont CRU (imaginé) qu’il y avait autre chose et au bout était la vérité, le soleil au centre. Ils ont été traités de fous et hérétiques. Croire en une vie (quelque soit sa forme) après la mort, aujourd’hui c’est délicat car il n’existe pas de calculs mathématiques comme en disposait T.Brahé. “Mourir, c’est enfin savoir ce qu’il y a ou pas après” me disait mon ami JP Belmont journaliste TV France 3 concepteur de l’émission culte Vaqui. Savoir ou pas savoir, Jean-Pierre, décédé il y a quelques années (RIP) sait peut-être. Quien sabe disent ils sur les hauts plateaux andins. CROIRE vient du latin credere, “avoir confiance” toujours cette confiance, que l’on retrouve dans l’origine des mots “foi”, “pacte” et même fiduciaire , un billlet de banque c’est de la confiance. Il peut être faux et alors on devient CREDULE, toujours la même origine en latin. Croire, oui, c’est aussi prendre le risque d’être crédule. Moi, je prends le risque et je suis du côté du Point Rose et son opération “Illuminons nos cimetières” pour risquer